Le DrAdonf a essayé pour vous : Audi Ninco : R8
Faisons tout d’abord l’inventaire des innovations techniques :
Roulements habiles, au carburosulfure de coin avec finition brute, cage en fluoromagnate de persienne, prise dans la masse, soudée au chalumeau, repoussée à la main, biseautée sur les cotés.
Axes équilibrés par une lente prise rapide et refroidis à l'ancienne sur marbre rose de Carnac, enrobage nyloplasmurge suractivé par dégringolades remontantes successives.
Moteur NC28 version 112, modifiée 117 et rectifiée 182 à la truelle, induit bourjouflé en série avec rapport 52/13 et trempé au suif, aimants de surface polis au débotté en profondeur avec retournement des couches subalternes au bramure de polytriguite (ou tripolysulfamidésoxydocarbotoluène, pour les initiés).
2 roues maurice avec ceinturage mouillées à sec par procédé galvinopercuteur à chaud en chambre froide, 4 jantes en paires plurielles, traitées sporadiquement au bleu et cyniquement influées à droite par accumulation transitoire des ions possibles en phases oxylocarbocyclique.
Les pneus sont constitués d’un mélange de colpax-ridure et de latex pur, on pourrait se poser la question : cuir ou latex ? Cela a pour effet de donner une parfaite adhérence que ce soit par temps sec (genre slick) ou par temps de pluie (genre slip), méthode dite « Caméléon rieur » brevets Michyear & Goodlin.
Les tresses font ce qu'elles peuvent et augmentent lentement une certaine rapidité due à l'écophotoréduction sublimé.
La décoration sobre mais de bon aloi est tampolumistique à catophoraze, sur une peinture de Roger Hart et des sièges de Donald Cardwell.
J'oubliais le principal, autoradio Clarioneer lance CD variostable et cendrier wrapstop de P.Starck
Maintenant, les essais sur piste :
On notera le soin apporté à la finition, dont maintenant Ninco, maintenant, tout de suite, nous a habitué et c’est tant mieux !
Les dessous de la bête, en matériaux composites, brevet Aubadistring, recèlent ce qui ce fait de mieux et nous l’avons vu plus haut, tout est bien réfléchi, et semble d’un professionnalisme grésible à toute épreuve. Le châssis reste inchangé, avec sa découpe furprolle surdimensionnelle à la cuillère DeChopin, c’est dire le boulot des ingénieurs. La base est saine et prometteuse, elle figurera sans nul doute et sans rougir au palmarès de voitures du siècle, mieux ce serait trop !
Les conditions de l’essai :
Piste Ninco millésime 2011, usure du grip d’accrochage à 3%, hygrométrie 65%, pression atmosphérique 1002mpa, altitude 97m.
Poignée Parma Eco 60 ohms, 5 fils cuivre pur 99%, section 4mm2, longueur 1,2m résistivité 2 ohms/m, frein électromagnétique triple X (trois fils couplés en dérivation pour un meilleur freinage), dissipateur thermique de résistance ventilé HPZ6 (données constructeur 78°/3000Kcal/cm2/s – alimentation du ventilo séparée galvaniquement par optocoupleurs sous 12V négatif) .
Une relative préparation/sortie de boîte peut être entreprise sans nuire au plaisir impatient de rouler, graissage de l’ensemble pignon/couronne au silicone Karnét, une goutte d’huile de vaseline pletidrure, viscosité 10/50 de chez Iggrol au niveau des axes et du ressort du guide, façonnage des pneus façon crêpe bretonne, type Brahamm (-0,5mm),
Au démarrage la voiture reste en ligne, on la sent bien à sa place sur la piste, ce qui est bien normal, le grip des pneus favorise une motricité en pleine adéquation avec les chiffres annoncés par le constructeur soit 48/53, les dents transmettent l’effort aux roues ce qui évite toute levée de bouclier intempestive du guide dans le rail, le chrono n’en revient pas, en 380V on passe en dessous des 12s, on se rapproche de la tenue de route vue idéale, on peut dire bravo Ninco, c’est pas de blaireaux !
Le moteur NC52 Flusher donne sa pleine puissance à bas régime dès 67 256t/m ce qui tient pratiquement du prodige (essai au banc Kevin Bright avec lampe stroboscopique Cibié), je ne saurais que par trop vous conseiller de le démonter la veille et de le placer dans un bain de trichlobridel le tout au congélateur pendant au moins 12h. Cela aura pour effet de rendre le bobinage supraconducteur et d’avoir un polissage/glaçage du collecteur parfait, et le gain avoisine 59% de rendement brut sur un couple à 436danacol/m/s ! Les particules magnétiques des aimants s’orientent plus facilement (75ppmm au lieu de 56 ! C’est tout dire) donc l’effet magnéto-inducteur est plus efficace, que du bonheur. La courbe de réponse est alors améliorée de 72% et la vitesse maxi passe à 46 890t/m, le tout sans chauffer, avec un voltage à 245V, le tachy n’en revient pas…265 km/h ! Un mot, chapeau Ninco, c’est pas de charlots !