Après la BRM P57 de Graham Hill hier, la voiture du jour: la Ferrari 158 que John Surtees amena à la victoire au Grand Prix d'Italie à Monza le dimanche 6 septembre 1964. Cette victoire replaça John Surtees en lice pour la victoire au championnat, qu'il remporta effectivement après avoir fait deuxième aux deux derniers Grands Prix qui ont suivis, celui des Etats-Unis à Watkins Glen et celui de Mexico City, coiffant sur le poteau pour un point Graham Hill, qui dut décompter les points de son moins bon résultat, 5ème en Belgique (à l'époque seuls les six meilleurs résultats étaient pris en compte).
Voici John Surtees en action lors de ce XXXV Gran Premio d'Italia:
La base pour réaliser cela est une Scalextric C9:
La voici en cours de préparation, en bas à gauche (je reviendrai sur les kits résine un autre jour):
La Scalextric d'époque est un peu grosse. Il fallait bien pouvoir y caser le moteur! Conséquence: le pilote d'origine faisait un peu rikiki. J'ai remplacé le corps du pilote par un Team Slot et la tête par… euh… une qui trainait dans ma boîte à rabiot! 
Pour coller mieux à la version qui m'intéressait, il a fallu enlever l'aileron (ça, c'était pas dur! 
), boucher les trous correspondant, rajouter le capot moteur, mastiquer, poncer… Il a aussi fallu couper les trompes d'admission, trop longues (et hop un V8 pour la BRM de Graham Hill, pour ceux qui ont lu mon post d'hier ici ), puis confectionner des caches dans du plastique transparent.
J'ai aussi dû découper l'ouverture au-dessus du moteur, fermée par un morceau de plastique transparent.
Peinture de tout ça (pilote, avec la déco du casque de Surtees, carrosserie, moteur et jantes, le plus fastidieux), avec embellissement des chromes.
Des décalques récupérées sur des planches Pattos (notamment l'immatriculation) et les numéros sont des adhésifs pour rester dans l'idée des Scalex d'époque.
L'arceau a été fait avec du fil gainé noir. Le siège avec un morceau de mousse noir. L'intérieur alu n'est pas peint, c'est du scotch alu.
Un petit jus noir pour souligner certains aspects et, une fois montée, j'ai rajouté les deux bras de suspension arrière en pliant et collant proprement du fil de fer.
Au final plus de boulot que je n'avais imaginé au départ, mais voilà le résultat:
Ah! Ferrari…
