Après la Totip blanche, j'ai donc procédé à quelques essais sur piste de ces trois belles versions de la célèbre F40 « bleu France » ... La seule couleur étant généralement très peu responsable des performances des voitures, je ne me suis pas contenté de rejouer la comparaison avec des composants identiques à ceux testés sur la Totip blanche et j'ai apporté quelques petites modifications sur la Fly et sur la Slot.It.
La Fly est munie des mêmes évolutions que la Totip préparée et présentée précédemment, c'est-à-dire avec un upgrade complet de la partie mécanique, mais avec un moteur Shark 20k pour celle-ci (contre 22k pour la Totip).
Les impressions sur la piste sont excellentes, et ce (plus) petit moteur ne démérite pas sur un tracé qui ne comporte pas de véritable longue ligne droite. Vraiment, cette mise à jour de la partie mécanique sans pour autant changer le châssis vaut la peine!
Verdict: Très grosse impression de facilité, mais on n'a pas rendez-vous avec un pur sang. Le confort de conduite permet néanmoins de descendre facilement sous la barre de 7 secondes sur chacune des pistes, et d'aller finalement accrocher un meilleur tour en 6,784 secondes sur la piste 1 et en 6,828 secondes sur la piste 2.
Vient ensuite le tour de la Slot.It, préparée de façon très classique avec le réglage de la hauteur de l'axe avant, des vis métriques pour le berceau et une suspension à l'arrière (pas indispensable ceci dit). La différence avec la Totip est l'utilisation d'un moteur V12 jaune (désormais plus produit) de 25000 trs/min.
Le voici, le pur sang. La bête doit être domptée, car ça file terriblement vite! Autant la Fly se conduit « le coude à la portière », autant la Slot.It demande de se concentrer et de jouer avec les limites.
Verdict: Avec celle-ci, la question n'est pas de savoir si on descendra très tôt sous les 7 secondes au tour (elle le fait d'emblée), mais jusqu'où on pourra faire descendre le chrono. Et c'est très bon, puisqu'on accroche un 6,563 sur la piste 1 et un 6,596 sur la piste 2.
Il nous reste à tester la RevoSlot, pour laquelle il est important de rappeler que nous travaillons en sortie de boîte, à l'exception des gommes, pour lesquelles les 30 shores d'origine sont d'emblée remplacées par des 25 shores. Pardonnez-moi si je me répète, mais cette partie mécanique en métal continue de me fasciner!
Sur la piste, ce n'est dans un premier temps ni confortable ni nerveux. La voiture est lourde et cela se ressent. Elle sautille un peu, et je me rends compte que les vis liant les deux parties du châssis sont serrées à fond, ce qui ne laisse aucun jeu. Alors je les desserre un peu, mais un tout petit peu (sinon c'est le dévissage assuré en piste au fil des tours et ... bonne chance pour récupérer les pièces!).
Autant le démarrage est donc douloureux, autant le miracle RevoSlot se produit, comme à chaque fois, avec une voiture qui devient nettement plus docile et plus agréable à conduire au fil des tours, au fur et à mesure que du rodage se fait, autant pour la mécanique que pour les pneus.
Verdict: Les meilleurs temps obtenus sur les deux pistes sont excessivement proches, avec 6,897 secondes sur la piste 1 et 6,883 secondes sur la piste 2. C'est mieux que la même voiture en version Totip qui a roulé il y a quelques jours ... Étrange? Pas certain. Malheureusement, l'automne est là, et dans les contrées du noooorrrrrd où je réside, les températures baissent, le chauffage doit même tourner de temps en temps et la température de la piste ne peut pas être comparée d'un jour à l'autre. Ce qui peut donner des performances difficilement comparables d'un jour à l'autre.
Au final, les temps obtenus avec les trois « Pilot » (mais avec un seul ... pilote!) sont ceux-ci:
Et à retenir:
- la Fly (modifiée) est confortable et efficace,
- la Slot.It (avec moteur plus puissant) est un pur sang,
- la RevoSlot roule évidemment en sortie de boîte et s'améliore grandement au fur et à mesure que les tours s'enchaînent.