Imprimer les messages du sujet "Les Aventures du Capitaine Fracass, nouvelle saison."
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Posté le 05/08/2023 à 11h35 par CaptFracass
brad68 a écrit : Oui un livre mais avec la vérité,vrai !LoL
Je peux t'assurer que les putes Russes à Monaco ressemblent toutes à ça ou encore à celle-ci, si tu doutes va voir le lien.
https://news.mc/2022/04/07/monaco-based-russian-influencer-cuts-up-rough-over-handbag/
Et surtout celui-ci :
D'autre part, je n'ai pas pour habitude de raconter des contes, si ce que tu peux lire dans ces lignes était de la fiction, ça n'aurait pas le moindre intérêt et j'ai mieux à faire que d'inventer des histoires pour amuser la galerie.
Je ne peux pas prendre de photos lorsque ils sont à bord, donc effectivement je n'ai pas de preuves par l'image... Bien que dans l'une de mes précédentes aventures j'ai effectivement pris des photos d'une fête d'anniversaire qui a tourné court par ailleurs, mais ça ce sera le fruit d'un autres récit.
Posté le 06/08/2023 à 22h42 par CaptFracass
Sur le coup des trois heures du matin, je décide que la blague a assez duré. Ils sont tous imbibés, je suis le seul survivant dans une hordes de zombis hallucinés. La musique me perfore les tympans depuis trop longtemps. Luigi a eu la bonne idée d'équiper le bord avec des verres en verre. Le plastique eu fait moins de ravages. Ils en ont cassé un et une andouille s'est coupé le pied dessus.
Bref on lève l'ancre et personne d'ailleurs ne s'en est rendu compte.
Je suis maintenant assis sur le fly bridge, le pont supérieur, un crétin avec une dégaine de banquier viens s'assoir à côté de moi. Je le regarde déballer sa Cocaïne devant moi. L'étaler sur le tableau de bord et s'apprêter à l'aspirer. Comme je le regarde, il me sourit et dit : – T'en veux ? Ça va te faire du bien.
- Tu sais qu'à bord je suis officier de police judiciaire ? Que j'ai le pouvoir de te séquestrer et de te livrer à la police à notre arrivée ?
- Tu déconnes ?
- Regarde moi bien, tu trouves que j'ai l'air d'avoir envie de plaisanter ?
- Putin ! Pardon, Pardon, désolé je ne savais pas. A ces mot Atchoum joignant le geste à la parole, souffle sur sa came et va se perdre dans la foule.
Il est maintenant trois heures trente du matin et j'arrive devant le port de plaisance de St Jean Cap Ferrat. Ici autant qu'en bretagne, des gens bien dorment sur leurs voiliers et leurs petites vedettes. Je descends dans le salon baisser la musique et proclame pour ceux qui comprennent encore leur langue de bipèdes, que maintenant la fête est finie et qu'il faut la mettre en sourdine.
Je suis à peine remonté sur le fly, qu'un de ces abrutis remets la musique à fond. Cette fois je descends et coupe la chaine Hifi. C'est peine perdue, dix minutes après alors que je suis en train d'entrer dans ma place, le tonner musical reprends. Occuper à serrer mes poser amarres je l'agent de sécurité du port là sur le quai, l'air visiblement excédé, il me demande si je suis le capitaine. Je lui réponds, - Plus vraiment. Je vais vous chercher mon armateur, vous vous débrouillerez avec lui. Et surtout, faites vous plaisir.
Et voilà les trois mousquetaires en déroute, Luigi la murge, accompagné de Jean foutre l'abonné et de Nicolas, le fils du Broker local. Hors quand on est fils de veneur de bateaux ont se croit sorti de la cuisse à Jupiter.
La blague commence avec Jean Foutre qui veux acheter le gardien avec deux billets de cinquante euros. Ce qui ne va pas obtenir l'effet escompté. L'agent de sécurité est de plus en plus excédé. Maintenant c'est Luigi qui essaye d'expliquer qu''ils sont en train de faire une petite fête. Toujours pas un argument efficace, là le garde s'énerve en me regardant, je lui glisse discrètement : – Non vraiment, lâchez-vous.
Sur ce, le gars saisit son téléphone pour appeler la gendarmerie maritime en menaçant de nous expulser du port.
Là C'est le roi Nicolas qui proclame, je suis Nicolas du Chmol le fis de Connard Du Chmol, patron de Trucmuche Marine, je fais vivre ce port avec ma flotte et si vous insistez je vais appeler le maire tout de suite. Ce à quoi mon nouvel ami en uniforme proclame,
- Faites donc, je suis curieux de voir ce qu'il va vous répondre à quatre heures du matin, lorsque vous allez lui expliquer que vous souhaitez réveillez tout le monde dans ce port, pour finir votre sauterie.
Après bien des palabres, les seigneurs de la nuit se sont rangés à la raison et ont éteint la musique. Je suis parti me coucher dans ma cabine et l'orgie s'est poursuivie sans musique jusqu'au petit jour.
Ce fut mon premier jour à bord et j'étais déjà exaspéré. J'avais renié mon devoir d'officier en contrevenant à une dizaine de règles maritimes, tout ça pour une bande d'abrutis qui ne connaissait même pas mon abonné, la veille.
Alors oui je sais, ça fait partie du job et on n'a sans doute pas le droit de faire la fine bouche quand on gagne quatre SMIC par mois. Pourtant toute cette fange remuée, ça commence à me peser…
Posté le 20/08/2024 à 14h25 par Louise
Je remonte un peu ce topic-ci, car j'ai lu quelques articles sur le naufrage dans la nuit de dimanche à lundi du "Bayesian" un super voilier. J'espère que notre capitaine favori n'était pas dans les environs et qu'il n'a pas subit cette tempête-là 
Posté le 20/08/2024 à 18h39 par CaptFracass
Merci Louise pour ta sollicitude qui me touche. Non, je n'étais as dans les parages cette fois-ci, j'ai connu une tempête équivalente dans le même secteur il y a une demi-douzaine d'années. Des vagues plus hautes que le yacht, un Explorer de 36m ; la foudre et des éclairs tout autour de nous, le navire qui roulait d'un bord sur l'autre, mais pas de blessé et pas de dommage important.
Le naufrage auquel tu fait référence est une bien triste histoire, qui nous rappelle que la mer est cruelle et dangereuse, même pour les yacht. Celui-ci possédait le plus haut mât du monde (75M) pour un sloop. Un sloop est un voilier avec un seul mât. Ce mât était le symbole de l'égo démesuré de l'armateur et au passage de l'architecte naval qui a eu l'idée d'une telle hérésie.
L'armateur y a d'ailleurs laissé sa vie et malheureusement avec six autres personnes.
Je ne sais que peu de choses sur ce naufrage, le voilier était près des côtes et au mouillage. Le mât s'est brisé, entraînant selon les témoignages, une gite fatale. L'équipage me semble t-il en nombre insuffisant pour une bête d'une telle puissance, n'a rien pu faire. Dix membres d'équipage, lorsque tu retire le chef cuisinier et les deux stewardess, ça te laisse seulement un capitaine, un chef méca et cinq matelots, c'est peu.
Dans le passé j'ai été capitaine d'un voilier de course de 24 mètres, en course l'équipage nécessaire à sa bonne marche était de 23 personnes. Bien sûr sur le Bayesian, tous les winchs sont électriques ; oui, mais quand les choses tournent mal, on manque de bras pour couper les gréments dormants et courants, lancer les pompes d'assèchement, lancer un appel de détresse et préparer, au cas où, l'évacuation.
Attendons d'avoir plus de détails pour jeter l'opprobre sur les responsables, mais pour l'instants les première informations ne plaident pas en faveur de l'armateur et du capitaine.
Enfin, je rappel que chaque année en méditerranée, la mer demande son tribu en vies humaines au monde du yachting. L'an dernier une hôtesse est morte à Nice en tombant dans un escalier d'un Maxi yacht, L'année d'avant un marin Anglais est mort dans une collision devant Cannes. Et un mécanicien est mort dans l'incendie du yacht que nous venions de vendre. Je me souviens avoir raconté cette histoire dans ces pages. La précédente année, quatre morts dans un échouage brutal, le capitaine avait succombé d'une crise cardiaque et personne ne s'est rendu compte que le yacht fonçais sur des rochers. La même année en Grèce un marin français aux commandes d'une grosse annexe est passé au travers d'un petit bateau de pêche tuant les occupants, un couple de sexagénaires. Il naviguait à près de 40 nœuds de nuit dans une des baie de Mykonos.
L'année précédente un matelot lavant les vitres extérieurs d'un méga yachts tombe et se noie entraîné au fond par ses botes en caoutchouc. Et une hôtesse est retrouvée morte au matin sur la plage arrière d'un autre yacht à Cannes. Elle avait trop bu, en montant sut la coupée elle à glissé et est tombé, d'une hauteur de deux mètres, le cou sur les amarres. En 2019, un équipage de deux personnes convoyait un voilier classique de 24m d'Antibes vers les Baléares. Ils ont disparus corp et biens dans le mauvais temps. La liste est encore longue et j'en oublie.
Plaisance ou pas, la mer n'est pas une plaisanterie.
Posté le 22/08/2024 à 12h41 par CaptFracass
Ce matin j'ai eu un complément d'information concernant ce naufrage.
D'après les premier résultats de l'enquête judiciaire :
- Les corps de l'armateur et de sa fille de 18 ans ont été retrouvés dans l'épave.
- Le mât ne s'est pas brisé, il est toujours intact à l'heure actuelle.
- Le yacht était au mouillage quand il a été pris dans un trombe d'eau de forte intensité. C'est un phénomène imprévisible qui combine une très forte chaleur de l'atmosphère avec une mer dont la surface et la profondeur sont à des températures ayant de gros écarts.
- La trombe s'est déplacée à la verticale du yacht, du haut vers le bas, lui imprimant une forte gîte, les portes n'étant pas fermées et la quille partiellement relevée, la gîte excessive à laissé l'eau de mer s'engouffrer dans le voilier qui a coulé en quelques minutes.
A l'heure où j'écris ces lignes, aucune responsabilités n'a pour l'instant été retenue.
Posté le 23/08/2024 à 18h32 par Louise
Merci pour toutes ces informations
Posté le 27/08/2024 à 18h04 par brad68
c'est pas l'homme qui prend la mer....