Bonjour,
Voilà un sujet que je voulais faire depuis quelques temps, maintenant que c'est réalisé et testé, place aux explications et photos de la réalisation.
Tout est parti de là : http://slot.racing.online.fr/bricolage08.htm
Le Bertrand d'Albi, qui porte le même prénom que moi, s'inspire lui même de cette page, en allemand : https://www.carrera4fun.de/3_elektronik/speedlimiter1.htm
L'idée m'a tout de suite plu, parce que j'aime bien souder et que je voyais l'idée (une alim régulée l'aurait tout aussi bien fait, mais sans le réglage du frein, et plus cher).
Bref, j'ai commandé les pièces et je me suis lancé!
Tout d'abord, un peu de théorie : chaque diode réduit la tension qui la traverse, de plus ou moins 0,5 à 0,7 volts. Ainsi, on part d'une alim à au moins 15 volts, et on applique des diodes en série, via un interrupteur rotatif à 12 positions : en première position, aucune diode, tension max. En deuxième position, un diode, donc tension max moins 0,5 volts, etc. jusqu'à la tension minimum qui est la tension max moins 11 diodes.
Donc c'est parti, première étape, souder les diodes, directement sur l'interrupteur rotatif :
Une fois les 11 diodes soudées, le plus dur est passé (il faut bien plier les pattes des diodes pour faire propre, c'est un peu long, surtout que je me suis trompé dans ma commande, j'ai commandé un interrupteur à souder sur un circuit imprimé, alors qu'il en existe avec de pattes à œillets, plus faciles à souder. Bref.
Ca c'est pour la partie réglage de tension.
Ensuite, sur le circuit du frein, j'ai installé un potentiomètre, un 10 ohm en 4 watts, pour régler le frein. Certains le mettent dans la poignée, mais je préfère sur le tableau, je ne voulais pas percer ni alourdir mes poignées.
Enfin, je prévois un inverseur de tension, qui permet de tourner dans un sens ou dans l'autre. Pour le look, et le côté "racing", l'inverseur est protégé, comme certains coupe-circuits... :)
En y réfléchissant, on pourrait également installer un autre inverseur pour choisir de rouler sur la piste 1 ou 2, pour les sloteurs qui roulent seuls, ça peut être intéressant.
Le tout est installé sur un tableau, en bois de cagette, esprit récup à fond, c'est une sorte de medium, de 3mm d'épaisseur. Quand je ferai mon circuit définitif dans le grenier, je ferai sans doute plus propre, mais pour l'instant, ça fait l'affaire!
Voici l'interrupteur (un DPDT à levier) qui sert d'inverseur de tension.
Et puis après, la partie où il faut être attentif, le câblage.
Là, le schéma sur Albi slot aide bien!
Pour le XLR, et avec un poignée DS, qui a le même câblage qu'une Parma, le fil blanc va sur le 1 du XLR, le fil noir sur le 2 et le fil rouge sur le 3 pour les fils qui viennent de la poignée.
Pour le côté poste de pilotage, le 1 (fil blanc de la poignée) est l'arrivée de courant, donc depuis l'interrupteur rotatif, le 2 (fil rouge) va au potentiomètre de frein, puis à l'inverseur de tension (c'est la masse), et le 3 (fil noir) va au rail positif de la piste (c'est pas le plus simple à intégrer ça...).
Une fois câblé, ça donne ça :
Et de l'autre côté :
Le scotch bleu cache des diodes montées en série. Les alimentations sont des chargeurs/alimentation de PC portables, anciennes génération. Elle sont à découpage, donnent une tension régulée, elles sont grosses, tiennent 6 ampères, elles sont protégées contre les courts-circuits et autre, et à 2 euros pièce en recyclerie, mais, il y a un mais, elles sortent 19,5 volts. J'ai donc du mettre des diodes en amont de l'interrupteur rotatif, pour abaisser la tension max à 16 volts, ce qui est déjà trop pour moi.
Voilà, c'était sans doute trop long, mais si d'autres sont intéressés pour un tel bricolage, je me suis dit que quelques détails ne seraient sans doute pas de trop.
Si ça intéresse certains, j'ai également la liste des composants quelque part.
Voilà voilà, bon slot!