Bonjour à tous,
Je prends enfin le temps de vous présenter ma piste bois conçue et réalisée par mes soins et Thierry plus connu ici sous le nom de The « Boxer ».
Pour être plus précis et surtout plus honnête je dirais que je l'ai pas mal conçu mais qu'il l'a beaucoup beaucoup réalisé…
1/ Commençons par le cahier des charges :
- Montable/démontable dans le salon et l'entrée d'un appartement de 43 m²
- Réaliser une piste mixte : 100% digital ou 100% analogique selon l'envie du propriétaire
- Incluant les accessoires pour la version digital (aiguillages, pit)
- D'une longueur respectable, avec un tracé varié et bien sûr équilibré (pont)
- Doté d'un écartement entre slot permettant de faire tourner du 1/24 (soit 10cm)
2/ Continuons par le choix des produits retenus :
2-1/ Nature de la piste : pas d'hésitation cela ne peut être que du bois :
- Plaisir de pilotage
- Connectivité sans faille
- Tracé sur mesure
- Adaptation aux contraintes (incrustation des éléments digitaux)
- Possibilité de travailler par modules
2-3/ Le système digital : ce sera le Scalextric Sport Digital (SSD)
Petite explication : J'ai suivi l'évolution de ce système depuis ses origines. La Power base C7042 est aboutie, stable et offre toutes les fonctionnalités nécessaires. Pour la petite histoire Scalex a eu la bonne idée de prendre en considération des développeurs indépendants qui avaient détourné et boosté la première version sortie (la C7030 v1.5) en power base pro.
De plus :
- Scalex et une marque répandue, les accessoires sont trouvables sans trop de peine à un prix relativement abordable
- La technologie des aiguilles est relativement simple et « bidouillable »
- Les puces sont petites
- On peut brancher nos poignées slot it ou Truspeed (anglais) ou même faire du home made
- Globalement c'est plutôt fiable et de qualité correcte.
3/ les détails à prendre en compte :
- L'écartement des pistes : le rails scalex est étroit env 7.8 cm et on veut faire une piste large donc : on doit jouer sur un agrandissement progressif en début et fin de jonction avec le plastique.
- Les jonctions plastique/bois : à caler au millimètre prés (horizontal-vertical)
- Le pont : fabrication complexe que Thierry à magistralement exécutée.
4/ Et enfin le comptage et le passage de l'analogique au digital :
- Un module est nécessaire pour faire le switch, il permet de positionner le module de commande « qui va bien » et les branchements des contrôleurs.
- En digital : Pclapcounter
- En analogique : Slotizer by Slotizer (une tuerie, un immense merci à Jif)
Arrêtons là le blabla, pour résumé, plusieurs mois de boulot, 4 modules + un pont, et 18 mètres de bonheur...
La construction :
Le tracé.
Le défonçage.. (Beaucoup de réfléchissements)
Le peinturlurage.
La tresse au fil de la néoprène.
Un peu de courant.
Le module de branchement analogique.
Les module de branchement digital.
7/ Vidéos analogique/digital :
Ça arrive ...
Conclusions :
- Le concept fonctionne très bien et des habitués de pistes « pro » prennent du plaisir à rouler
- Le tracé est court, la piste s'apprend relativement vite, les courses sont donc très disputées, souvent au coude à coude
- Petit bémol : le poids des modules et le temps de montage et de démontage que j'avais sous-estimé (1h45) tout compris mini
A très vite avec les vidéos, ça envoie !