Bonjour à tous
Pour mon 2eme test, la Lamborghini de Sideways n’étant pas encore finalisée, j’ai décidé de m’atteler à la nouvelle marque Thunderslot. C’est une marque créée par Giovanni Montiglio, l’ex concepteur de NSR, une référence. Le choix est simple, il n’y en a qu’un : la Lola T70 MK III. Il existe 3 finitions de la belle.
Ici, ce sera le dernier modèle sorti. Elle a fini 2ème en 1969 au 24h de Daytona. Elle était pilotée par Lothar Motschenbacher et Ed Leslie. Pour la petite histoire, le propriétaire de l’équipe était James Gardner, pour les plus jeunes, un acteur de télé (Maverick) et de cinéma (La grande évasion)
Généralités
La Lola T70 a été développée par Lola Cars en 1965 en Grande-Bretagne pour les courses de voitures de sport. Lola a construit le châssis, qui étaient généralement alimentés par de grands V8 américains.
Le T70 a été très populaire dans le milieu à la fin des années 1960, avec plus de 100 exemples étant construits en trois versions: un spyder Mk II à toit ouvert, suivi d'un coupé Mk III et enfin un Mk IIIB légèrement mis à jour. Le T70 a été remplacé par Lola T160.
Une enfance difficile
Superbe et racée, la Lola T 70 MkIII semblait promise à un fabuleux destin. Produite en petite série, elle se fit admirer sous toutes les latitudes, enleva d'innombrables succès, mais faute du soutien d'une solide équipe officielle et d'un développement constant, elle passa à côté d'une grande carrière.
Trustant les victoires dans les courses de club anglaises avec ses petits roadsters à moteur avant, Eric Broadley connaît le succès dès le début des années soixante. Pourtant la marque Lola n'est alors connue que des seuls enthousiastes à une époque où le sport automobile britannique est riche de dizaines de petits constructeurs. La production de Formules Junior, puis d'une Formule 1 en 1962 pour John Surtees, lui apporte une notoriété accrue, mais c'est le coupé Mark 6 GT qui va projeter Lola sous les feux des projecteurs. Dévoilée lors du Racing Car Show de Londres en janvier 1963, cette voiture bouleverse les traditions du Grand Tourisme. Surbaissée, compacte et moderne, cette berlinette à châssis monocoque et moteur central arrière démode immédiatement toutes ses rivales, y compris les plus prestigieuses créations italiennes.
Faute de moyens financiers, Broadley ne pourra lancer la production des 100 exemplaires requis pour l'homologation en GT et les rares sorties en course de la Lola seront plutôt décevantes. Qu'importe, la voie du succès est tracée. Ford qui vient de lancer son programme "Le Mans" décide, faute de temps, de confier la réalisation de sa voiture à un constructeur européen. Broadley qui offre l'avantage de présenter une voiture déjà bien réelle propulsée par un V8 Ford, plutôt qu'une simple esquisse tracée à la hâte, fait rapidement l'unanimité. Sur la base de sa Mark 6, Broadley développe celle qui deviendra la GT 40, mais à la fin 1964, étouffant dans la superstructure technocratique montée par Ford et voyant que ses suggestions sont souvent ignorées, il décide de reprendre sa liberté. Sur la base de ses travaux jugés trop "audacieux" par Ford, il produit alors sa propre voiture : la T 70.